24 novembre 2020
Publication | France | Fusions-Acquisitions / Droit des Sociétés | Revue Droit & Affaires
Les relations entre émetteurs et actionnaires s’articulent de plus en plus autour d’un dialogue permanent. Ce dialogue suppose d’un côté une forte implication de l’émetteur et de ses équipes, mais aussi de son conseil d’administration lorsque le dialogue porte sur des sujets de gouvernance. Il suppose du côté des actionnaires une vraie politique d’engagement constructif.
La fin de l’année 2019 et le début 2020 ont vu un débat intense sur l’activisme actionnarial, débat qui a abouti en peu de temps à la production d’un nombre important de rapports et de recommandations. Ce débat a mis en lumière le sujet du dialogue actionnarial, soit que certains considèrent que l’activisme vient le perturber ou le dénaturer, soit que d’autres considèrent l’activisme comme un effet secondaire d’une culture de dialogue actionnarial qui serait insuffisante.
L’AMF a fait du dialogue actionnarial le thème principal de son dernier rapport sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées. Les réflexions ont notamment porté sur le rôle du conseil d’administration dans ce dialogue.
La portée du dialogue actionnarial fait également débat. Certains voient ce dialogue comme portant essentiellement sur des sujets de gouvernance, les actionnaires n’ayant pas à s’immiscer dans la gestion de l’entreprise. La réalité du dialogue de l’entreprise avec les investisseurs est naturellement toute autre.
Certes, depuis quelques années, les sujets de gouvernance et à présent de responsabilité environnementale et sociale, ont pris une importance accrue et on a vu apparaître de véritables « roadshows gouvernance » en amont de l’assemblée générale.
Il n’en reste pas moins que l’intérêt des investisseurs se focalise sur la compréhension des résultats et de la stratégie de l’entreprise, de son positionnement par rapport à ses concurrents et de ses perspectives. Le dialogue se concentre donc sur ces sujets,
► Retrouvez l'intégralité de l'article d'Olivier Diaz, associé de Gide spécialisé en fusions-acquisitions / droit des sociétés et droit boursier, publié dans la Revue Droit & Affaires (17ème éd.) en novembre 2020 à ce sujet dans le fichier PDF ci-dessous.